J’ai eu 37 ans. Je pourrais avoir mon permis depuis 20 ans. Moi qui ai tout voulu faire tôt, sans code, ni de la vie, ni de la route, sûrement pour la vie. J’ai toujours ressenti l’urgence de vivre, brûlante, des impatiences dans les jambes, les mots qui se bousculent dans ma bouche, le rejet de la routine, l’esprit indigné, la conscience trop aiguisée du temps qui file - des journées trop longues et des vies trop courtes. Je dis toujours « c’est pas la mort ». Pour moi, rien est grave à part la mort. Ça énerve ma mère. Tout me glisse. Tout est toujours rattrapable, c’est ce que je répète inlassablement à mes enfants. Ce que je ne leur dis pas mais que je pense toujours après avoir dit cette phrase, c’est « sauf la mort ». Chaque anniversaire me donne envie d’accélérer. De meubler au mieux, de remplir, pas comme des cases à cocher mais des cases à kiffer, un calendrier de l’Avent permanent. J’aimerais gagner la paix. Celle des gens qui prennent leur temps. Celle que je vois et j’envie dans les yeux des croyants. Je ne la connais pas. Je pense souvent aux secondes avant de mourir, aux regrets que l’on peut éprouver. Je sais, je suis une meuf grave gaie. Je pense aussi souvent à ce que mes enfants diront de moi. « c’est la meuf qui aimait le plus partir au monde mais elle avait pas le permis ». J’ai eu 37 ans et je suis toujours aussi indignée et grande gueule qu’à mes 15 ans. Quand j’étais petite, je pensais qu’on devenait sage et heureux en vieillissant. Je savais pas encore que les filles sages allaient au paradis, et que les autres allaient où elles voulaient. Enfin bref, j’ai soufflé mes bougies sur une tarte noisette, praliné et ganache montée, une année de moins et/ou une année de plus à aller où je veux, sans permis et sans compromis. Mais avec beaucoup de boui-bouis.
P.S : Ma team 87 on est ensemble 🫶🏻
📸 6 ▶️ 2020
📸 7 ▶️ 2024 et en vrai, quand t’as pas de confinement et de bébé, ça te fait presque rajeunir. .
3 ans de tente 🏕️
Le meilleur moyen de partir en escampette en last minute pour avoir un œil sur la météo et sans casser son PEL.
Je n’avais jamais vraiment campé avant d’acheter cette tente sur un coup de tête (tête bien tourmentée après confinement avec 3 petits alors que je vis pour être dehors). Dormir sous la tente, c’était le rêve de Zacharie et il l’a maintenant fait des dizaines de fois. Quand j’ai acheté la tente, Ismaël avait 2 ans et demi, Zac 4 ans, Malia 6 ans et dès la première fois, je me suis demandée pourquoi je ne l’avais pas fait avant.
On vient de passer 4 jours à 2h de Paris, en Normandie ☀️. Évidemment, ça a plus le goût de la liberté que celui du confort mais j’ai choisi depuis longtemps qui je chéris davantage.
Pour vous jeter à l’eau, il vous faut :
- Une tente. On a une tente gonflable familiale.
- Un sac de couchage
- Un matelas (on en a un gonflable).
- Du beau temps.
Et let’s go!
Pour un peu plus de confort :
- Une table et chaises pliantes
- Des lampes led
Où poser sa tente :
- en bivouac (trouver des lieux chouettes avec l’appli Park4night)
- en camping. L’emplacement pour une nuit coûte de 10 à 30€.
- chez l’habitant, ou producteurs.
Et n’hésitez pas à emprunter ou louer une tente avant de vous lancer.